TRAMES, comme toutes les aventures, est le résultat d’un cheminement personnel, fait de rencontres plurielles. Une biennale,
TRAMES, comme toutes les aventures, est le résultat d’un cheminement personnel, fait de rencontres plurielles.
Une biennale, une exposition, une œuvre, un artiste. Soudain, le cœur s’arrête de battre, l’esprit s’envole. L’Absolu est désormais à portée de main.
Il serait donc possible de survivre dans ce monde. Il faudrait alors trouver le cadre nécessaire, la trame dans laquelle se (re)nouent les relations sociales, mises à mal par notre modernité.
Comme les fils sur un métier à tisser, ces liens passent transversalement pour former un monde où se croisent les trajectoires individuelles.
Ainsi, en se détachant de ce fond, les œuvres de l’artiste, sont aussi le résultat de ces interactions humaines.
Contemplatifs, face à nos propres trajectoires, nous imaginons la fin, celle de la trame, la nôtre. Mais cela est vain, car « la bêtise consiste à vouloir conclure » disait Flaubert.
La trame est sans fin. Multiple, elle tend à se reproduire à l’infini.
Cette idée se décline donc au pluriel, TRAMES.
RIAD FAKHRI